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Si je devais définir le projet PPLV en deux phrases, je choisirais les deux citations suivantes :

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« Je ne crois pas que nous puissions corriger quoi que ce soit dans le monde extérieur que nous n’ayons d’abord corrigé en nous » Etty HILLESUM (1).

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Et de Pierre RABHI (2) : si au lieu de se poser la question : 

« Quelle planète allons-nous laisser à nos enfants ? » nous nous demandions « Quels enfants laisserons nous à la planète ? ». 

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Parce que la coopération s’apprend, « Passeport Pour La Vie » met en œuvre un projet pédagogique permettant aux enfants d’apprendre à vivre ensemble.

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Une pédagogie qui permet aux enfants de construire leurs savoirs en  travaillant dans un premier temps en recherche personnelle, puis en échangeant leurs stratégies mentales par groupe de trois ou quatre, afin d’élaborer  collectivement les règles à retenir. L’enseignant joue un rôle de facilitateur en proposant un cadre favorable à ce type de travail.

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L’apprentissage du vivre ensemble propose des activités alternatives aux cours traditionnels, pour permettre aux enfants d’apprendre à coopérer. Pour cela les enseignants organisent des temps spécifiques dans la semaine :

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• Le mieux vivre ensemble, qui apprend aux enfants à gérer  leur vie en collectivité et à définir ensemble des règles de fonctionnement.

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• Un temps de communication bienveillante, apprendre à nommer et gérer ses états émotionnels, être en paix avec les autres : méthodes de gestion de conflits, jeux coopératifs, en travaillant sur leur propre expérience.

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On peut comprendre que certains clubs hésitent à se lancer dans l’aventure. En effet, les actions humanistes comme la lutte contre l’illettrisme, le soutien scolaire, le partenariat avec le système éducatif et bien sûr le projet PPLV, sont plus difficiles à maîtriser car il faut au préalable répondre à ces deux questions :

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Pourquoi agir et comment agir (ces questions étant explicites dans les actions humanitaires).

La présentation de Passeport Pour La Vie répond à ces deux questions.

 

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(1) Etty HILLESUM ; Esther de son vrai prénom, née le 15 janvier 1914 à Middelbourg, en Zélande, aux Pays-Bas et décédée le 30 novembre 1943 au camp de concentration d’Auschwitz en Pologne, est une jeune femme juive connue pour avoir, pendant la Seconde Guerre mondiale, tenu son journal intime (1941-1942) et écrit des lettres (1942-1943) depuis le camp de transit de Westerbork.

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(2) Pierre RABHI, de son vrai nom Rabah Rabhi, né en 1938 à Kenadsa, en Algérie, est un essayiste, agriculteur biologiste, romancier et poète français, fondateur du mouvement Colibris.